Reconnaître l’intersectionnalité
Si je lutte pour l’égalité femmes‑hommes et donc cette oppression systémique, je ne peux pas être insensible aux autres oppressions qui engendrent tout autant de discriminations. Dans notre société occidentale et capitaliste, toute différence à la norme établie est une gêne et donc source de discriminations.
Cette norme, c’est l’homme blanc, cisgenre, hétérosexuel, valide et au moins un peu riche.
Plus on colle à ces critères, plus on est favorisé par la société. À l’inverse, plus on s’en éloigne, plus on subit de discriminations. C’est là qu’on parle d’intersectionnalité : des personnes cumulent ces différentes discriminations, et sont donc « à l’intersection » de ces différentes oppressions.
Combattre contre toutes les discriminations
Je ne conçois pas mon combat sans prendre en compte le racisme, l’homophobie, la transphobie et l’enbyphobie, le validisme et la psychophobie, ainsi que le classisme (et bien d’autres encore, que je ne saurais nommer).
Si lutter contre tout cela passe moins facilement par l’écriture, je ferai attention aux mots employés qui sont souvent le véhicule de clichés discriminants. Je tenterai également de diversifier les représentations si besoin.